Titre du blog : bienvenue dans l'ouest américain....
Auteur : cheyennecountry80
Date de création : 27-05-2010
Auteur : cheyennecountry80
Date de création : 27-05-2010
posté le 23-06-2010 à 22:53:07
L'ARC ET LA FLÊCHE : ORIGINE
L'ARC ET LA FLECHE
LA LEGENDE Un chasseur parti à la chasse, à la recherche de gibier.
Soudain, il se trouva nez à nez avec un gros ours noir.
Le chasseur n’avait que sa lance et son couteau pour se défendre.
« Awassos » dit le chasseur, « je ne suis pas venu ici pour te faire du mal, je te laisse en paix ».
l’ours, Awassos, avance en direction du chasseur. Celui-ci, craignant pour sa vie, s’éloigne.
L’ours savait qu’il était plus fort que le chasseur et se lance à sa poursuite.
Pour se protéger, le chasseur s’enfuie en courant, apercevant un bosquet très dense, il s’y enfonce en espérant que les branches ralentiront l’ours.
C’est alors que le chasseur se rend compte que sa lance s’est prise dans un lierre.
En tentant désespérément de dégager sa lance, le chasseur tire dessus de toutes ses forces.
Puis, soudain, alors que l’ours allait le rattraper, le chasseur lache sa lance qui vole en direction de l’ours.
Le lierre avait servi à la propulser.
À la grande surprise du chasseur, la lance s’enfonce dans la poitrine de l’animal, lui infligeant une blessure mortelle.
« Iahi ! Wliwni, Kchi Niwaskw ! »
« Merci, Grand Esprit, de m’avoir sauvé la vie, de m’avoir fourni de la nourriture et des vêtements pour ma famille. »
C’est en remerciant le Grand Esprit que le chasseur se rend compte qu’il pouvait fabriquer une nouvelle arme.
L’ours savait qu’il était plus fort que le chasseur et se lance à sa poursuite.
Pour se protéger, le chasseur s’enfuie en courant, apercevant un bosquet très dense, il s’y enfonce en espérant que les branches ralentiront l’ours.
C’est alors que le chasseur se rend compte que sa lance s’est prise dans un lierre.
En tentant désespérément de dégager sa lance, le chasseur tire dessus de toutes ses forces.
Puis, soudain, alors que l’ours allait le rattraper, le chasseur lache sa lance qui vole en direction de l’ours.
Le lierre avait servi à la propulser.
À la grande surprise du chasseur, la lance s’enfonce dans la poitrine de l’animal, lui infligeant une blessure mortelle.
« Iahi ! Wliwni, Kchi Niwaskw ! »
« Merci, Grand Esprit, de m’avoir sauvé la vie, de m’avoir fourni de la nourriture et des vêtements pour ma famille. »
C’est en remerciant le Grand Esprit que le chasseur se rend compte qu’il pouvait fabriquer une nouvelle arme.
il pourrait employer une branche d’arbre, et à la place de lierre, il pourrait se servir d’une corde fabriquée avec de l’asclépiade.
Le chasseur remercia le Grand Esprit de lui avoir procuré ce nouvel outil de chasse : l'arc et la flêche
FABRICATION DES ARCS
Chez les amérindiens, l’arc prenait une grande place. Ils passaient une grand partie de leurs temps à les confectionner.
Sa fabrication pouvait varier d’une Tribus à l’autre, et faisait souvent l’objet d’un rituel complexe.
Les amérindiens avaient une grande complicité avec leurs arcs et cela commençait des leurs plus jeune age, dès 4 ans le jeune indien en possédait déjà un, et commençait avec l’aide de son père à découvrir la fabrication et les rituels qui etait liés a l’arc.
les arcs étaient fabriqués à base de diverses essences de bois, bois d'osage, le frêne, le chêne, l'acacia, l'érable, mais également, pour les plus perfectionnés, de cornes de mouflon, voir de bois de wapiti, d'autres fabriqués à partir de bois de récupération que l’on trouvait sur les plages (surtout chez les tribus Inuits du grand nord). Ces derniers pouvaient être renforcés avec des tendons de caribous.
Arc Sioux On coupait le bois a la fin de l’hiver les indiens frottaient avec de la graisse d’animal , ils l’enveloppaientt dans de la peau et la suspendait au sommet de leur habitation, au dessus du feu, afin de sécher le bois.Pendant quinzaine de jours, le bois était travaillé pour donner la forme à l’arc.
La corde était faite de tendons torsadés de buffle, de bisons, de nerfs de pattes de daim ou de boyau d'ours.
les flèches étaient fabriquées en bois de hêtre, de bouleau, de cèdre, de cornouiller, voir même en roseau,
la pointe, elle, était faite d'un bois plus dur pour mieux résister aux impacts, mais également avec des os taillés ou des pierres.
Flèches sioux, circa 1890
Flèches sioux avec pointes en silex, circa 1850
Lorsqu’ils partaient à la chasse, les indiens emportaient toujours
deux arcs avec eux .